Eh bien les gens, ça fait un petit moment que j'ai pas posté (Ok, une semaine, mais ça me parait long)! Faut dire qu'entre les sorties ciné de la semaine dernière et de cette semaine, y'a pas grand chose à se mettre sous la dent (non non, vous ne m'aurez pas avec "Le Choc des Titans" ou "Remember Me"), alors je dépéris en attendant la mi-avril où là par contre, y'a du lourd ("Kick Ass", "New York I love you", "Iron Man 2" et bien d'autres)!
Donc, désolée, mais en ce temps de disette, je me suis rabattue sur du cinéma de genre, glauque à souhait, mais assez divertissant et surprenant, il faut le dire.
Il y a environ 15 jours se déroulait le "After Dark HorrorFest", c'est un peu un festival de films d'horreur à l'américaine, produit par la maison "After Dark" (logique, vous me direz, vu le titre). Souvent, on a une belle brochette de navets mais cette année j'ai quand même réussi à en ressortir du bon, et "Dread" en fait partie.
Déjà, c'est un film sur l'étude de la peur, et ça, quand on est amateur de films d'horreur, ça appate.
"Quaid est obsédé par le sentiment de la peur depuis le jour où il a été témoin du meurtre de ses parents. Voulant nourrir son obsession, il fait équipe avec un étudiant en cinéma pour produire un documentaire sur l'origine de la peur chez l'être humain. Lui et son nouvel allié, Stephen (Jackson Rathbone, alias ARGH Jasper dans Twilight, mais en version BG, pas cachet d'aspirine), s'entretiennent avec plusieurs bénévoles lors d'entrevues destinées à apparaître dans le documentaire. Insatisfait des réponses obtenues et de la direction que prend le documentaire, Quaid décide de transporter son obsession pour le sentiment de peur au niveau supérieur. Il utilise donc les informations obtenues lors des entrevues contre les participants dans le but de les pousser à la limite de leurs phobies."
Autant vous le dire tout de suite, si vous voulez un gros truc de bourrin avec du sang qui gicle et des ados découpés à la chaîne, passez votre chemin. Ici, c'est produit par Clive Barker (qui avait déjà réussi à me passer l'envie de manger grâce au "Midnight Meat Train"), donc c'est du recherché, bref, c'est psychologique et c'est EFFRAYANT.
On a beau savoir dès le début que ça va virer au grand n'importe quoi, on espère jusqu'au bout que les personnages vont pas trop souffrir. Hélas, on en prend plein la tête (et eux aussi). C'est bien dégueu, glauque, immonde, (Ai-je besoin de plus d'adjectifs), je vous déconseille de le regarder avant de manger (Les bons conseils de Mamie Manon). Oui, parce que au bout de 45 minutes, c'était glauque mais pas dégueu, alors comme une bleue, j'ai commencé à avoir faim et là est arrivée une des scènes chocs du film (Abby, ma belle Abby,POURQUOIIIIIIIIII), puis une autre et encore une autre ET CIMER pour remanger de la viande après ça. (Pour remanger tout court d'ailleurs, étant donné que ça fait deux heures que le film est fini et que j'ai toujours une légère envie de vomir en pensant au mot "steak".)
Mais pourtant je veux pas vous faire fuir hein, j'vous jure, il vaut le coup ce film. Vraiment. (Ouais ça parait dur à croire là, mais SI.) L'ambiance est très sombre, et pourtant on ne peut pas s'empêcher d'être embarqué par l'histoire, puisqu'elle évoque un thème connu de tous: la peur. Les personnages, qui sont d'ailleurs très bien interprétés, fait rare pour un film de genre, sont très attachants, suite à leurs différentes confessions devant la caméra, et c'est justement là le piège. Comment rester indifférent face à leur sort? HEIN, COMMENT? (pardon, j'ai été fortement traumatisée, c'est point d'ma faute)
Bref, malgré tous les détails glauques que je viens de vous fournir, si vous avez l'occasion de voir ce film, si vous désirez un petit moment d'introspection sur la peur, si vous avez envie de mater Jackson Rathbone au naturel, si vous avez envie de dire "J'ai vu un film produit par Clive Barker (et qui est à la base une de ses nouvelles) et j'en suis fier", allez-y, pas d'appréhensions à avoir, c'est bien filmé, c'est intéressant et à mon avis, si un jour par miracle il y a une sortie en France, ça fera un ENOOORME débat.
Un film de genre réussi, ça mérite quand même le détour (SI.)
(Et en plus, il a été nommé dans la catégorie Meilleur film en direct to dvd au festival de Gérardmer 2011.)
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